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Le monde merveilleux de Nedjma
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14 mai 2009

Crimes inexpliqués(1)

Un suicide impossible ?

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En 1872, le capitaine George Colvocoresses fut trouvé mort dans une rue très fréquentée de Bridgeport (Connecticut), un pistolet et une sacoche auprès de lui. Les policiers crurent d'abord à un meurtre. Mais, en examinant le corps, ils virent qu'aucune balle n'avait traversé la jaquette ni le gilet du capitaine, et que le trou, brûlé par la poudre, de la chemise indiquait qu'on avait dû insérer l'arme sous le gilet avant de tirer. Policiers et journalistes n'arrivaient pas à expliquer pourquoi un meurtrier aurait pris cette peine.
On supposa alors que le capitaine avait lui-même attenté à ses jours, d'autant qu'il avait souscrit, peu de mois auparavant, une assurance-vie de 193 000 dollars. Mais, quand son testament ne révéla que des legs de quelques milliers de dollars, cette hypothèse fut mise en doute.
D'ailleurs, selon le New York Times, Colvocoresses était un homme d'une haute moralité, au passé sans tache, et il était extrêmement improbable qu'il se fût suicidé.

En outre, la thèse du suicide butait contre d'autres difficultés. Pourquoi le capitaine aurait-il glissé le pistolet sous son gilet avant de presser la détente ? Sans doute pas pour éviter de trouer ses habits!

Mais, même s'il voulait environner sa mort de mystère, comment pouvait-il être sûr, s'étant tiré une balle dans le coeur, d'avoir le temps de retirer la main de son gilet avant de mourir ?

Et, s'il n'en avait pas la certitude et désirait cependant déguiser son suicide en meurtre, pourquoi choisir cette méthode ? Enfin, si tel était bien son but, pourquoi choisir de se donner la mort en début de soirée, au moment où la rue était le plus animée? (The New York Times, 1er juillet 1872

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