La corrida
On ouvre le toril,il entre dans l'arène
Il est tout enivré de soleil ,de lumière
La musique se mêle au vivats et aux cris
Le taureau est plein d'ardeur,plein de fougue et de vie
Arrive un torero à cheval,rutilant et armé
D'une longue lance! L'animal est piqué
Il saigne abondamment,sa chair est labourée
Meurtri par sa blessure,il voudra se venger
Lorsque les banderilles ont bien été posées
Il cherche à s'en défaire,elles restent plantées
Il va dans tous les sens ,il court tête baissée
Le public applaudit fortement excité
La douleur le rend fou,il fonce,il est furieux
Il écume de rage,ne sait où il est
Une cape s'agite au-devant de ses yeux
Il tourne tout autour ne pouvant l'attraper
Ivre de cette cape,il vient de s'arrêter
Il est tout haletant,immobile,figé
Un imposant silence envahit l'assemblée
Il n'entend plus de bruit,que va t-il se passer?
Il vient de ressentir une immense douleur
L'épée du torero a percé son coeur
Il suffoque et ne sait ce qu'il vient d'arriver
Il ne peut respirer,il sent qu'il va tomber
Il ne voit plus très clair,tout tourne autour de lui
Il râle,il gémit,la fin est toute proche
Il lutte jusq'au bout,mais la mort est plus forte
Il vacille et s'écroule,c'en est fini de lui.
Pour le remercier d'avoir bien combattu
Il fait son tour d'honneur traîné par des chevaux,
La foule en délire,on l'acclame,bravo,
Mais lui...........Brave taureau....il n'entend plus.
Depuis quatre jours à Nîmes c'est la fiesta
Certains se réjouissent de ces fêtes de féria
Voir se remplir les arènes pour la corrida
Et moi, triste,de voir ces taureaux mourir au combat